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Etat du marché

Dans le contexte actuel soucieux du respect de l'environnement, l'utilisation de l'énergie éolienne n'a cessé de croître. Aujourd'hui, l'Europe en est le premier producteur mondial (1).

L'éolienne la plus répandue est celle à mat. Les vents les plus puissants se trouvant aux altitudes les plus élevées, les éoliennes qui produisent le plus d'électricité s'élèvent jusqu'à plus de 160m de haut avec un mât et des pales encombrantes. C'est pourquoi de nombreux ingénieurs se sont intéressés à de nouvelles formes d'éoliennes utilisant une voile de cerf-volant, leur permettant ainsi d'être non limitées en altitude, plus discrètes, plus économique, et beaucoup moins encombrantes. On appelle cette forme de récupération d'énergie le Kitepower, littéralement "l'énergie par les cerf volants".Certaines de ces nouvelles éoliennes utilisent une voile plus rigide de type Kite pour pouvoir rembobiner plus facilement.

 

De nouvelles entreprises se sont créées afin de proposer des prototypes fonctionnels qui pourraient amener à une exploitation commerciale. La Start Up allemande Enerkite par exemple, compte déjà 10 employés et a bénéficié de plus de dix millions d'euros d'investissement (2). De grand acteurs comme Google s'intéressent aussi à ce marché prometteur: Google a investi 10 millions de dollars dans son projet Makani Power en 2007. Le marché de l'éolienne cerf-volant, permettrait de proposer des prix inégalés: le prix de l’électricité reviendrait à 1,5 centimes le kilowattheure, comparé à 10 centimes avec les éoliennes et 6 centimes avec les centrales à combustible fossile (3).

 

    Cependant, ces nouvelles formes d'éoliennes révolutionnaires doivent faire face à quelques entraves législatives. En France elles sont en effet considérées comme aéronefs non habités et sont donc soumises à la réglementation de la DGAC, Direction Générale de l'Aviation Civile, qui limite leurs vols au delà de 100m. Leur utilisation est aussi limitée, on ne peut par exemple pas utiliser de cerf-volant dans un rayon de 10km autour d'un hôpital ou d'un aéroport, il faut donc veiller à vérifier que la zone de vol est autorisée. Mais ces réglementations restent encore floues étant donné l'arrivée de nouveaux appareils volants tels les drones. D'autre part, il se pose aussi la question du partage de l'espace aérien qui n'est soumis à aucune délimitation matérielle. Les cerfs volants doivent seulement respecter le principe de ségrégation: "utiliser les cerfs- volants seulement dans les espaces aériens où les autres usagers (avions, etc) ne peuvent circuler. Il s'agit en particulier des espaces aériens en dessous des niveaux minimum de vol."

(1) D'après le site internet: edf.fr - L'éolien en chiffres

(2) D'après: diplomatie.gouv.fr - L'éolienne cerf-volant

(3) Source: courrierinternational.fr - Technologie, mieux que l'éolienne, le cerf-volant

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